mercredi, novembre 14, 2007

Les Archives de l'Orne sont en ligne

L'Orne rejoint ce 12 novembre 2007 la liste des départements qui proposent la consultation en ligne des archives de l'état civil. Il faut toutefois s'armer de patience pour accéder au site en ces premiers jours de disponibilité.

http://www.cg61.fr/archives/fonds-numerises.html

Quant à l'ergonomie du site qui est très décevante, Jean-Pascal Foucher, Directeur des Archives départementales de l’Orne, s'en explique sur le groupe Gen61, Entraide généalogique pour l’Orne et la Normandie.

"(...) Le Département de l’Orne a fait le choix d’utiliser un logiciel intégré, Gaia, qui équipe 15 Archives départementales. L’Orne est le premier à mettre ses images en ligne et le moteur est encore en cours de développement. En outre, la recherche et l’affichage des images numériques ne sont pas ses seules fonctionnalités, puisque le logiciel gère les entrées, la localisation, la communication, la description documentaire, etc. Il ne s’agit pas d’un logiciel spécialisé dans l’affichage des images numériques (pas encore !), mais il présente d’autres avantages.

La solution retenue est économe des deniers publics. Le logiciel Gaia nous coûte 15 000 euros par an pour toutes ses fonctionnalités, la où les solutions des départements voisins nous coûteraient le double seulement pour l’application de visualisation, sans compter le coût des logiciels de description documentaire et de gestion.

La solution intégrée est me semble-t-il le meilleur choix à moyen terme. Avec le même outil, compatible dans le format d’échange international XML EAD, vous pourrez dans quelques mois consulter les images numériques, outre l’état civil, les images numériques des listes nominatives, du cadastre du XIXe s. (ce qu’on peut trouver sur d’autres sites) mais aussi taper une requête en texte libre qui interrogera la totalité de notre base documentaire, soit plusieurs dizaines de millions de caractères. Je ne parle pas de fichiers pdf ou word pour nos dizaines de milliers de pages d’inventaires, mais bien d’une vraie base de données intégrant également les 30 000 notices de notre bibliothèque. (...) Ce choix stratégique prend en compte la totalité de nos collections, et pas seulement les 3 % numérisés. En attendant, ses fonctions de visualisation ne sont peut-être pas à la hauteur des logiciels marchands propriétaires, mais chaque département utilisateur souhaite des évolutions différentes que le département développeur doit satisfaire..."